Soprano a été trouvé jeudi matin gisant sur son flanc gauche dans le parc.
Dans la gadoue, transi de froid, bloqué par une bosse de terre. Son air vif, malgré les tremblements de froid, m’a un peu rassurée. J’ai vérifié que ses quatre jambes semblent être d’un seul tenant et lui ai proposé de se lever, ce qu’il a accepté gaillardement.
Il avait tous les symptômes d’un accrochement de rotule. Mais son grasset était trop gonflé, et son dos trop remonté (j’ai pensé à un choc sur la colonne; en tout cas signe de douleur d’après le vétérinaire, mais d’où? nous avons d’abord pensé à des coliques, mais qui n’allaient pas avec son regard).
Séché, réchauffé, puis vu par le vétérinaire, le diagnostic s’est franchement orienté sur une énorme entorse du grasset voire de la hanche. Mais après radiographies, il s’agit en fait d’une fracture du péroné (vestige osseux accolé au tibia; coup de chance, cet os ne sert à rien chez le cheval…).
Beau cadeau d’anniversaire pour Aurélie: Soprano lui offre une fracture certes, mais qui s’avère ne pas être dramatique, Champomy!
Deux mois de repos forcé pour notre petit poney qui rêve déjà de rejoindre son troupeau à toute force. 😈
Notons au passage que grâce à Patrice, son poste à soudure et son expérience, l’appareil radiographique du vétérinaire a pu retrouver vie et prendre les précieux clichés!
AÏE :S