Le jeune cheval de Marie Peltgen, Juan (ibérique isabelle de son état), après avoir eu une longue et complète éducation à pied (que ce soit en longe, en liberté comme à l’épaule), nous montre la suite de ses qualités sous la selle.
L’Ecole de Légèreté semble être pour lui une évidence en main, il est fort probable que ce soit la même chose sous la selle (fléchis droits, tourners dans le pli et le contre-pli, extensions d’encolure, transitions trot-galop-trot semblent avoir été livrés avec le cheval … )
Juan avait déjà manifesté de belles allures à venir, ne serait-ce qu’en stylisant son pas de lui-même dès qu’il s’étendait un petit peu (oui, va comprendre Charles, exactement l’inverse de la logique mécanique).
Mais il se révèle de séance en séance de plus en plus impétueux et généreux dans ses allures. Son jeune corps subit tellement de variations de croissance que Marie l’a vraiment préservé le plus possible, et continue de surtout l’emmener en promenade, et alterner travail à pied et travail en selle.
Il gagne une belle amplitude, de beaux gestes et devrait combler sa propriétaire dans tous les domaines. En effet, il ne se contente pas d’être souple, habile sous ses airs débonnaires, volontaire, et disponible … non, il est en plus intelligent, toujours disposé à faire plaisir, très habile dans sa compréhension des hommes, comme né pour comprendre et faire plaisir.
Et maintenant que parfois sa croissance le laisse dans une morphologie acceptable, il développe des allures d’une amplitude et d’une élévation surprenantes et extrêmement agréables, plutôt hors norme pour la race. Pourvu que cela continue dans ce sens !
En dehors de ses qualités naturelles qui se révèlent, sans être gâchées grâce aux choix techniques adaptés de sa cavalière, il faut tout de même remettre les choses dans le bon ordre :
Certes Juan a une belle intelligence et aura une belle locomotion. Simplement, la personne qui a permis de révéler les excellents côtés de ce poulain, et de les conserver, voire de les favoriser, c’est bien la très qualiteuse cavalière de Juan, Marie Peltgen ! Chapeau bas !