Il y aura de la pluie cet après-midi, mais si ce n’est que ça, les chevaux ont leurs abris et peuvent prendre du temps pour aller se protéger si leur choix est tel. Surtout ceux qui ont un accès limité au foin et qui n’auront aucun prétexte réel pour rester sous la pluie.

En revanche, durant la nuit suivante, la pluie va s’installer. Or, les chevaux d’eux-mêmes ne passent jamais plus de 3h30 sans manger (ceci a été observé dans la nature par des scientifiques sur tous les continents, que ce soit en hiver, en été, dans le désert ou dans les plaines, les montagnes, etc. ). C’est leur programme génétique qui les commande.

Par ailleurs, les chevaux n’aiment pas se quitter de vue, donc pour peu que leurs moments pour manger le foin ne soient pas concordants, ils n’iront pas aux abris même s’ils cessent de manger du foin, si au moins un autre ne les suit pas. Ils se coucheront près des râteliers. Même s’il pleut.

Alors admettons qu’ils encaissent une nuit de pluies discontinues sans vent. Leur organisme va brûler plus d’énergie que d’habitude. Soit. Ils n’auront peut-être pas froid à trembler, mais ils vont être fatigués. Pour couronner le tout, en suivant, la journée du mercredi va être froide, pluvieuse et venteuse. C’est là que cela va commencer à se gâter même pour les plus solides d’entre nos chevaux et poneys. Ils n’auront plus de réserve et ils auront pour la plupart (je n’ai pas dit tous, je ne suis pas devin) réellement froid. Ils auront passé une heure à manger en journée sous la pluie dans le vent, se seront posés sous les abris mais ne pourront en sortir sans en payer le prix (et il leur faudra aller boire, peut-être jouer à cause du froid car le mouvement, c’est la vie, etc.). Donc un regard connaisseur sur vos poneys, sans les enquiquiner, mais sans les abandonner non plus, sera bienvenu dans les prochain(e)s heures / jours.

Et puis, la météo peut changer, hein 😉