Dimanche après-midi avec le temps froid et humide en cours, les poneys et chevaux ont été de nouveau couverts (sauf Cody qui est délicat à couvrir, j’ai préféré, pour la sécurité du cheval comme des soigneurs, qu’il reste tout nu, tant pis pour son confort).
C’est la deuxième fois en peu de temps que le climat devient si insupportable.
Pépito et Pirate, lors d’un jeu entre eux, se sont culbutés l’un sur l’autre, n’arrivant pas aisément à s’extraire l’un de l’autre. On suppose que Pépito s’est coincé d’une façon ou d’un autre dans la couverture de Pirate, vu ce qu’il en reste.
Pirate, dessous, a subi les gestes de Pépito tombé qui tentait de se relever (couverture ou pas, quand on a un cheval sous soi, difficile de bien placer ses propres sabots pour se relever).
Or on sait comment un cheval qui veut se relever sans y parvenir peut être violent…
Cela lui a fait comme un passage à tabac, il a la tête qui a trinqué, ses yeux ont été cogné au sol et sans doute par les sabots, des saletés ses ont mises dedans. Le dedans de sa bouche a subi des plaies, on ne sait pas trop comment.
Pascale a veillé sur Pirate toute la nuit, le bourrant d’arnica et nettoyant ses yeux aux paupières si gonflées qu’on ne voyait même plus l’oeil. De grosses saletés en sont sorties à chaque nettoyage, et enfin dans la matinée de lundi les paupières ont dégonflé petit-à-petit.
Le vétérinaire l’a regardé sans rien trouver de grave. Cependant, les plaies en bouche et les chocs sur la tête, la chute de Pépito sur lui et le fait de se faire plaquer brutalement nous laisse un Pirate tout courbatu et sonné. L’ostéopathe ne va pas être en option, c’est certain! Entre le tabassage et les émotions…
Nous avons noté des troubles digestifs (constipation, diarrhée) depuis cet événement.
Il passe encore une nuit dedans, avec le merveilleux Guismo.
A suivre…