La pension équestre a pris trop d’ampleur en terme de nombre de chevaux.
La charge de travail est devenue telle que cela n’est plus gérable en l’état.
Pour autant, le club n’a pas les moyens d’employer une personne.

Par ailleurs, les enfants qui s’inscrivent au poney club sur ces dernières années sont en moyenne de plus en plus passifs ou ont de plus en plus de difficulté à mémoriser ce qu’on leur enseigne. Il s’avère que ce constat est noté dans d’autres activités sportives, et n’est donc pas spécifique à l’activité équitation.
Oui mais en équitation, la difficulté à mémoriser les consignes dans le temps
et/ou la passivité (en l’occurrence le manque de réactivité face à un être vivant qui lui, n’est pas passif ni en bug cognitif, et note chaque manquement ou chaque illogisme de son cavalier),
amène à des situations dangereuses.
Ou à des situations intolérables pour les équidés (et l’enseignant du coup), que ce soit psychologique ou physique.
Ma motivation s’émousse à devoir jongler avec ces nouveaux comportements, qui sont purement et simplement incompatibles avec les équidés dans ce poney club.
Pourtant, je rêve d’enseigner encore et encore. Mais certainement pas de faire du baby-sitting avec des poneys en fond d’écran.
Un accompagnement en équithérapie, ou en cours individuel, ou aller faire des promenades (où il faut juste se cramponner au pommeau et profiter… je sais, j’en ai fait des années, j’ai toujours adoré) serait bien plus adapté qu’un cours co, il me semble.

Dernier point, proportionnellement au nombre d’équidés présents, nous avons une quantité de foin incroyable à manier.
100T par an à ranger au cours de l’année, puis à déplacer par rations quotidiennes, et à distribuer. C’est lourd, encombrant, c’est tous les jours… pire, c’est démultiplié quand il y a des livraisons de foin.
Et ceci est mon sang (ah non, celle-là, elle est pas de moi) la nourriture des chevaux et poneys, on ne peut pas faire sans.
Je veux dire, on a besoin d’aide. Et pas de passer des heures à demander en vain de l’aide… On s’est toujours débrouillées jusqu’ici, mais il est grand temps que de nouveaux bras costauds ou vaillants viennent secourir voire remplacer les anciens.

Il est évident que le poney club et sa pension vont être sérieusement remaniés. Que toutes les idées sont bienvenues. On a fait de belles choses jusqu’ici. On va continuer à en faire, mais plus de la même façon. A vos méninges.
Une réunion pour les propriétaires d’équidés se profile pour la fin de la semaine qui vient.