Nous sommes arrivés au terme des trois mois suivant la dernière vermifugation au fenbendazole.
Comme souvent à ce stade, quelques chevaux ont commencé à se plaindre du ventre.
On a réglé le problème les symptômes des maux de ventre puis zou, vermifugation.
Comme c’est l’hiver et qu’en théorie il n’y a pas d’insectes en route, nous avons opté pour une molécule très nocive pour l’environnement, qui est excrétée par le cheval, et active un mois encore après administration (oui, c’est du lourd, et trop souvent utilisé sans restriction au printemps et en été!!! quelle honte!):
l’ivermectine
Et comme chaque année en hiver, on en profite pour faire le taenia avec:
le praziquentel
Ce mélange ‘ivermectine+praziquentel’ nous aura coûté 0,02409€ par kilo de cheval. 🙂
Il y a des marques moins chères que celles choisies (et pas forcément moins efficaces, à vérifier), mais je l’ai su trop tard, désolée.
Avec l’aide de Louna, Aurélie, Théo, Carina, Gilles et même Pauline, les équidés du gros troupeau ont été traités en moins d’une heure, friandises incluses.
Génial!
Visiblement, Gilles nous a rapporté hier qu’un joli et très long ver (sans doute un ascaris) venait de s’expatrier du corps de la belle TicTac. Ce n’a sans doute pas été le seul à émigrer ainsi… hmmm, bon appétit!
😀
Nous avons intensifié la surveillance des maux de ventre suite à la vermifugation, au cas où…
Vidji n’est pas parfaitement au top, donc on surveille, donne du son et manipule (effleurement des flancs, en soins shia-tsu)
Et une fois n’est pas coutume, c’est Eclipse qui semble accuser le coup, et tarde un peu à relancer son système digestif.
Bon, et Créole, cette nouille, qui est allée sur le tas de fumier se servir alors que la molécule de vermifugation est nocive jusque dans les crottins… Pfff. Tu m’étonnes qu’elle se purgeait du coup ce midi… Bon, va falloir qu’on sécurise ça avant qu’elle ait avalé une dose nocive!