Depuis quelques semaines, Madame et Monsieur Rougequeue sont de retour.
Ils ont choisi le nid déjà occupé l’an dernier comme point de chute.
Ils l’ont amélioré, passant rarement en notre présence, mais se faisant entendre de-ci de-là.

Et puis… un jour, le nid est resté occupé.
Ca y était, l’heure de couver avait sonné!
Cela voulait d’ailleurs dire qu’il y avait des oeufs!!

Et puis… un jour, il n’y a plus eu en permanence un adulte dans le nid pour couver: l’un comme l’autre semblait hésiter entre voler prestement, regarder le nid avec attention, ou se recoucher dedans… ?:-)
Des bébés en train de taper à la coquille peut-être???
Ou des bébés éclos avant les autres?

Mais depuis plusieurs jours, c’est sûr, ils sont nés!
Les allers-retours de papa (presque noir sur le haut du corps, alors que l’an dernier il était encore gris), et de maman (gris homogène),
avec toutes sortes de choses vivantes peu appétissantes dans le bec (vers, chenilles…) ne laissent aucun doute.
Par ailleurs, si les deux premiers jours nous avons eu du mal à déceler le gazouillis des oisillons, à présent, c’est une véritable cacophonie gazouillante qu’ils nous offrent à chaque arrivage de repas!
Enfin, les deux premiers jours, nous avons vu les parents offrir leurs délicieux asticots à un nid qui semblait vide… tellement les oisillons étaient petits! Mais maintenant, les parents se font assaillir par d’immenses becs affamés que l’on peut voir depuis loin!
En effet, chaque jour, il grossissent terriblement et se couvrent très rapidement de jeunes plumes (bien moins ridicules que les trois poils qui leur servait de duvet les premiers jours). Entre le matin et le soir, ils ont toujours plus de jeunes plumes, et ils arrivent de moins en moins à tenir au fond du nid.

Les voici, grâce au super appareil photo de Steven: