Avis à tous les cavaliers (et leurs parents):
le vent qu’on nous annonce, s’il est fidèle aux prédictions, ne permettra pas qu’on se mette à cheval.
En effet, il va être fort, TRES fort…
Cependant, petits filous, ne vous demandez pas si l’on fait cours quand même: la réponse reste oui.
Ne sortez pas avec votre parapluie mais au contraire, lestez-vous!
Pensez à vous couvrir d’un coupe-vent digne de ce nom, d’ailleurs.
Par exemple, nous pourrons tenter d’aller jusqu’au paddock pour rentrer quelques poneys et leur offrir un moment de répit dans l’étable.
Dans notre poney-club, il faut savoir que:
Par temps de pluie nous annonçant que Noé a intérêt à se bouger pour construire son arche, fait-on cours? Oui.
Par temps de neige nous obligeant à nous déplacer en raquettes ou à ski, voire sur les fesses ou en ventriglisse, fait-on cours? Oui.
Par temps venteux alors que les bourrasques nous empêchent presque d’avancer, fait-on cours? Oui.
Par températures faisant croire à l’arrivée d’une nouvelle ère de glaciation, fait-on cours? Oui.
En effet, l’équitation n’est pas un sport en salle, ni même un sport mécanique.
La première chose à avoir en tête, c’est que vos poneys ne s’éteignent pas comme un écran d’ordinateur quand vous en avez assez.
Ils ont faim, ils ont soif, ils se disputent, ils s’aiment, ils s’inquiètent, ils s’échappent, ils en ont leur gonfle, etc.
Même quand vous aimeriez rester tranquillement chez vous, ils ont besoin de vous!
Mais aussi…
Les montures que nous ‘exploitons’ ont une vie propre, des besoins spécifiques à leur espèce, qu’il convient de connaître pour comprendre par quel bout prendre leur psychologie, et comment apprécier leur intelligence. Et malheureusement, ce n’est pas en passant son temps sur le cheval qu’on l’apprend. Ce serait trop simple!
Pas mieux pour les termes techniques peu usités dont nous aurons un jour besoin (rêne d’ouverture, d’appui; matelassure, canon; impulsion, blablabla…),
voire les notions de technique pure (report du poids du corps du cheval vers une épaule, vers une hanche, sur un latéral, flexion latérale de l’encolure pour aboutir à son extension et celle du rachis, bliblibli…).
Les journées ne se prêtant pas à l’activité sportive équestre sont l’idéal pour se consacrer à des notions qui manquent pour la progression d’un couple poney-cavalier…
Donc: THEORIE les petits! Eeeet siiii…
🙂