Arrivé ici pour bénéficier de l’environnement de soigneurs qui gravitent autour du club, Zanca a pu profiter des soins de Pascal Vespertini (praticien shia-tsu), Patrick Chêne (ostéopathe et chants diphoniques), et Olivier Hernanz (maréchal ferrant).

En parallèle, il a entamé un travail équestre de prise de conscience de ce qu’il pouvait offrir à sa cavalière sans plus se limiter à des allures étriquées.

Les verrous se lèvent petit-à-petit. Zanca offre généreusement tout son allant au trot et au galop, et apprend encore à oser l’offrir aussi au pas. Il se re-sensibilise aux aides fines, aux demandes suggérées, aux envies de sa cavalière, à ses postures plutôt qu’aux diverses actions ‘dissociées’ de toutes ses aides. Il découvre, parfois non sans mal, qu’il doit répondre à l’ensemble et non à des bribes d’aides.

Par exemple, il ne pense pas à conserver ses belles allures sitôt que la main ou la jambe agit. Par exemple, il ne pense pas à croiser amplement dès lors qu’on lui demande de se porter de deux pistes (mobiliser plus les hanches ou les épaules, exécuter une figure comme l’épaule-en-dedans, etc.). Par exemple, il précipite et perd de l’amplitude sitôt que les rênes sont raccourcies, même modérément. Son pas ample et qualiteux se transforme en pas de chèvre (pardon les chèvres), de même pour le trot. Ou alors il ne se porte pas seul en avant et oblige sa cavalière à le pousser sans cesse. Bref, il manque de compréhension sur le rôle qu’il est sensé tenir dans son joli couple de danseurs 🙂 Mais cela vient petit-à-petit, et il semble prendre grand plaisir à pouvoir s’exprimer, même si parfois il a l’air un peu interrogatif, même si parfois il oublie de se porter seul en avant: il y vient, et de belle manière.