Depuis l’avant dernier passage de Bertrand Fonquernie, et ses précieux conseils, Mélanie et Quadrille changent patiemment mais radicalement leur manière d’approcher les obstacles.

En effet, la jument les a toujours chargés, obligeant Mélanie à la freiner, et donc ‘à mettre la main’ dans l’abord, c’est-à-dire à agir sur les rênes et la bouche de la jument pour limiter la vitesse et la panique furieuse.
Ce faisant, Quadrille a pris l’habitude de gérer son obstacle avec une gène pour son encolure et sa tête, et petit-à-petit, la vraie peur de l’obstacle et la vitesse ont été remplacées par l’idée d’être retenue et de devoir sauter dans une position inconfortable.
Un cercle vicieux difficile à casser.

Bertrand Fonquernie a déjà mis en route la possibilité de sauter en utilisant les mains non pour freiner mais pour réétendre l’encolure de Quadrille, grâce au geste technique cher à M. Karl, ‘action-réaction’, que le couple maitrise parfaitement bien. Elles pourront très rapidement se passer de cela, la jument va bientôt pouvoir trouver seule le geste qui lui sera plus facile, sans attendre la moindre indication 🙂
Ceci a changé tout le fonctionnement mécanique du saut, certes, mais surtout la psychologie installée autour du saut.
Il y a eu quelques instants chaotiques, il est vrai.
On ne change pas des conditionnements comme ça. Ni des croyances bien installées (pour la jument comme pour la cavalière).
Avec l’aide d’une amie qui a fait un profond accompagnement sur la gestion des pensées durant ces sauts, le changement n’en a été que plus spectaculaire.

Le dernier passage de Bertrand Fonquernie mi juillet au club a permis de voir combien les bénéfices étaient importants quant au travail entamé par Mélanie.
Mélanie qui continue d’oeuvrer en ce sens, patiemment mais sûrement.

Wow, je suis impressionnée!