Voici une semaine que Baïkal est reparti chez lui.
Voici une semaine que Flash n’a plus son jeune compagnon de jeux.
Voici presque une semaine que Flash provoque Bambou, le taquine, le houspille.
Voici presque une semaine que Bambou a été obligé de répondre à son jeune compagnon.

Depuis ça galope, ça traverse le paddock en long, en large et en travers.
Depuis ça se course, ça se rattrape, ça se bouscule, ça se mord, ça se tape, tout en retenue et tout en puissance.
Depuis ça glisse, ça tombe, ça se vautre, à tour de rôle, parfois tout seul d’ailleurs, emporté par l’élan.

Les jeux gagnent en énergie, en puissance de jour en jour. On passe du ballet de danse à l’amorce du rugby doucement mais sûrement. Un peu comme un match de hockey sur glace, mais sans les plaquages violents quand même.

Flash trouve en Bambou un compagnon énergique, rapide, inlassable, capable d’assumer son énergie croissante.
Bambou trouve en Flash le frère dont il aurait eu besoin lui aussi dans son enfance pour apprendre à évacuer son énergie excessive et découvrir la tempérance… Cela lui permet de vivre enfin ce qu’il n’a pas vécu tout jeunot…
😉

Pour le moment, ils y trouvent leur compte tous les deux, et c’est génial, même si parfois en les regardant on serre un peu les fesses en se demandant qui va penser à s’arrêter au bout ou qui va aplatir l’autre. Mais non, toujours pas un bobo, chaque coup soi-disant porté est contrôlé, délicat malgré la vitesse et la force apparentes…

Nous surveillons cependant que l’un ne s’agace pas du gringalet, que l’autre ne soit pas débordé par une montée de testostérone (mais il est encore si petit…)
Jusqu’ici, ils sont gagnant-gagnant! Alors, profitons du spectacle…
🙂