La dernière livraison de foin (une semi-remorque) nous a ramené du foin trop mûr, ce qui me semble acceptable vues les conditions climatologiques à la saison de la récolte.
Nous savons qu’il est donc moins nourrissant que du foin récolté avant ou pendait gramination.

Mais surtout, un foin mêlé de paille, ce qui ne va pas du tout: outre le fait que ça nourrit que dalle, les tiges sont trop grosses et trop dures pour les intestins de nos chevaux! Donc risque accru de coliques…

Bon, nous avions quelques chevaux trop ‘secs’ (pas maigres mais on y allait tranquillement), alors zou, on a utilisé les boules de foin bien vert et c’est reparti pour un tour de râtelier!

Points positifs:
– le foin est bon
– il est à volonté pour les chevaux qui ont besoin d’un coup de pouce avant l’hiver
– il est sous filet à petites mailles et occupe bien les chevaux
– on peut laisser les ‘à faire grossir’ plus longuement autour des râteliers

Points négatifs:
– les chevaux bougent peu d’un râtelier à l’autre, les problèmes liés à l’immobilité vont apparaître (engorgement, digestion amoindrie)
– ils rechignent à aller boire tant ils sont alourdis par le foin (risque de coliques cette fois par manque d’eau, mais moindre que des coliques par irritation)
– on ne voit pas ce qui est dans le foin (on n’est jamais à l’abri de toxiques, etc.)
– cela fait encore un changement brutal de nourriture
– il faut isoler la zone des râteliers afin de pouvoir limiter les chevaux qui ont tendance à grossir trop facilement, ce qui crée des tensions et des moments dangereux quand on réouvre les clôtures (se munir d’une chambrière par exemple ne semble pas idiot pour faire respecter le calme le temps de l’ouverture de la porte)
– il faut les forcer à aller boire au moins une ou deux fois par jour, surtout qu’il fait carrément chaud ces temps-ci!