Ramita, née chez sa propriétaire, est une charmante jument alezan de dix ans.
Trois quarts Arabe, et un quart va-savoir-quoi.
Charmante, mais comme Cléopâtre, elle a un sacré caractère. Un vrai bijou quand tout lui convient, une vraie tornade de caprices quand elle est contrariée. L’enfant unique par excellence 🙂
Et un Arabe, déjà, ça en jette, par nature… mais quand ça explique que c’est contrarié… boudu, ça vous déménage! (le sable du rond de longe, la grave aussi, les touffes d’herbe bien plantées pourtant dans le terrain dur, et vous aussi par la même occasion, zou, tout déménage…)
Bon.
Une fois qu’on a compris quand agir et comment agir, quand ne pas céder et quand… ne pas céder, ben ça s’améliore ensuite très vite.
La première fois, dès le samedi, il n’a fallu qu’une bonne heure de persévérance et de motivation appliquées pour que la belle comprenne que le coup de la grosse grosse colère ne suffirait pas à la ramener près de sa nouvelle copine Lune. Et que tant qu’elle s’approchait trop près du meneur, elle se faisait remettre à sa place, quelles que soient l’allure et la pression qu’elle employait.
Pffiou… Il s’est bien passé cinq-dix minutes où je me suis inquiétée quand même… Heureusement que cette jument a une bonne éducation de base (c’est paradoxal, hein 🙂 ) et qu’elle finit par y revenir longtemps après avoir tout tenté (écrasement caractérisé, prise de vitesse, traction, explosions…). Enfin, au moins quelques secondes. Puis quelques minutes. Puis pour de vrai.