Voici quinze jours que Babylone est arrivé au club.
Il a eu quelques jours pour s’acclimater.

Puis le travail de réponse au mouvement avant s’est affiné, il est plus généreux, et plus réactif: voilà un bon moment à présent qu’il n’a plus ni montré ses fesses, ni cherché à se mettre debout pour jouer au lieu de répondre aux demandes, et il trotte et galope de plus en plus longuement et volontiers.

Les changements de main en liberté sont en cours d’apprentissage.

Il a porté la selle nue, la selle avec étriers bloqués et la selle avec étriers pendants: à part quelques ruades test, cela ne l’a franchement pas incommodé.
Il a amélioré sa compréhension du respect des distances de sécurité par rapport aux humains, ce qui le rend moins envahissant, et plus facile à faire évoluer en rond de longe.

Il est en train de revoir sa position par rapport à la prise du mors (et visiblement, c’est pour lui un très très gros travail, sa faible expérience précédente ne lui ayant pas laissé un souvenir agréable) et en est presque à prendre le mors en bouche tout seul. Presque, hein!

Il a porté son premier cavalier adulte sur selle à l’arrêt et sur quelques pivots sur les antérieurs. Il n’a montré aucune surprise, comme si tout cela était une évidence pour lui. Puis sa jeune propriétaire a aussi fait le travail de monte et démonte, et a ensuite pu profiter de faire quelques pas sur son dos!

Et puis… il y a Tirelire… Tirelire qui crée bien du soucis à notre jeune cheval pourtant bien dans ses sabots.
Même si sa maman Magie passe à côté de Tirelire sans sourciller, même si ses propriétaires caressent Tirelire longuement, pas question de tomber dans le piège! Il ne veut pas en entendre parler! Encore ce matin, alors qu’il était au paddock, il a aperçu Tirelire devant la bâtisse (il doit presque y avoir 50m de distance) et a poussé savamment plusieurs souffles d’alerte. Avec conviction. Puis, dépité qu’aucun cheval alentour ne réagisse, pas même sa mère, il s’est donné pour devoir de surveiller lui-même en personne le cochon. Si. Aucun autre cheval n’était là pour le protéger d’une attaque sauvage de cochon, alors il dû surveiller. Bon, mais au bout d’un moment ça fatigue de veiller seul et de souffler pour rien, alors il est parti manger avec maman, tout chamboulé de n’être pas compris de ses pairs. Pauvre Caliméro!