Arrivée d’Agadir et Seven

Seven est un Pur Sang Anglais (PS) bai, un peu âgé, ayant fait entre autres du horse-ball. Il doit continuer de travailler sans quoi il se démuscle et se trouve rapidement à souffrir du dos.

Agadir est un Pur Sang Arabe (PSAr) gris, jeune, sortant en épreuves officielles d’endurance. Devenu presque sage en carrière, il serait presque idéal comme compagnon et monture, au détail près que, en extérieur et monté… il se pointe (se dresse, se quille, se met debout, cabre, se lève, se tanque sur les postérieurs, etc.) pour un oui pour un non.

 

Oui bon, quand un cheval monté se met debout tandis que son cavalier se penche en avant pour ne pas tomber, ben des fois ça rapproche vivement tête et encolure, qui se percutent violemment…
Heureusement, l’encolure s’en sort toujours indemne. 😀
Quant au nez, à la lèvre, ou à la pommette de la personne… oups… 😐
Ceci est donc théoriquement à régler avant qu’un véritable accident ne se produise. Là, en l’occurrence, bon, ben ce n’est pas réglé; et accident il y a eu (il a plus d’un nez à son actif en tout cas).

Par ailleurs, le petit cheval gris ‘plein de sang’ (non non, il ne saigne pas! il est dit ‘à sang chaud’ ou encore ‘extrêmement vif’), ce petit cheval plein de vie, donc, est soi-disant respectueux et docile en main.
Sauf que… lors de sa dernière sortie en endurance, après 2h30 passées à 18km/h (autant dire au trot et au galop), il a commencé à chauffer tellement pour rattraper les concurrents de devant que sa cavalière épuisée en a eu ras-le-bol. Elle a mis pied à terre pensant mieux le tempérer en main. Fatale erreur… Agadir a persisté à être tout aussi ingérable, même en main, puis au bout d’un moment, sa cavalière s’est dit que finalement, c’était mieux sur Agadir. Pas eu le temps de l’enfourcher, il s’est élancé dans les airs (mi-cabré, mi-bond en avant) avant qu’elle ait passé sa jambe par-dessus, elle a chuté, il s’est retrouvé libre, il l’a vaguement attendue (“ben pourquoi t’es par-terre, hé, faut qu’on y aille, les copains sont loin, suis-moi!”) et adieu cheval! La cavalière a fini à pied, son cheval a été retrouvé sur un autre tronçon du parcours à suivre d’autres chevaux. 😡

C’est suite à cet incident (celui qui fait déborder le vase) que la décision fut prise pour ce petit bonhomme: il lui faut passer entre les mains d’un cavalier qui ne se contentera pas, quand il se lève, d’attendre que ça passe. En effet, le cabrer a pour lui jusque-là été synonyme d’une prise de contrôle, d’un arrêt (même très très ponctuel) de l’exercice en cours. Or les chevaux adorent les ‘interactions sociales’ (on joue à qui décide, qui agit sur l’autre). Il fallait donc à ce petit bonhomme un cavalier qui accepte de lui rendre inconfortable cet échange social. Mais aussi un cavalier qui, lorsque ce monsieur décide de ne plus être aussi doux en main, le remette à sa place de cheval suiveur et non fugueur…

Ce pourquoi il est arrivé au club ce matin, en pension-travail pour 1 à 2 mois.
Avec son compagnon de prairie pour lui tenir compagnie 🙂
Bienvenue donc à ce petit joueur et à son ami…

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