Les progrès de Syrius

Syrius dans sa famille

Syrius, tout jeune Mérens issu de sa belle Ariège, a eu beaucoup de mal au début à comprendre que la vie avec les humains était faite de concessions…

Il voulait bien se faire caresser, mais non point attraper ni même toucher à tout instant (or, ce n’est pas un chat aux dernières nouvelles). Il voulait bien suivre, mais se braquait contre toute action de licol. Il voulait bien travailler à petite allure, mais paniquait à vive allure. Il voulait bien être pansé, mais certes pas sans nous envahir…

Syrius vient au poney-club

Ceci est derrière nous à présent…
D’une part, il ne se demande plus pourquoi il doit nous suivre, ni où il préfèrerait être, il se contente de le faire. D’autre part, il est plus habitué à être abordé à tout instant sans plus craindre nos gestes ni notre mode d’approche.
Il se laisse longer sans plus chercher à fuir ni tracter. Il accepte de marcher et trotter à nos côtés, sans plus tirer sur la longe ou les rênes.
Le galop reste encore un peu délicat, mais il commence à comprendre qu’une demande de départ au galop n’est pas une agression: la dernière fois enfin, il a commencé à jouer plutôt qu’à paniquer… bon, il ne restera qu’à introduire ensuite la notion d’un minimum de sérieux au galop…
La selle n’a jamais ou presque été un soucis pour lui (le bruit des étriers lui ayant fait peur au début, il avait décidé d’opter pour l’immobilité afin de faire taire ce bruit), ni le fait qu’on le monte (une fois désensibilisé à tous les gestes préalables à la monte, s’entend).

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La compréhension du filet s’est faite déjà en main, afin qu’il cède de la mâchoire à la pression du mors sur la commissure des lèvres, puis qu’il cède dans la nuque sans se poser de question: ainsi, monté, il n’a pas eu besoin de se demander ce que les actions du mors voulaient dire…

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Hier, première balade.
Premières déceptions.
Aller dehors, oui… mais si c’est pour ne pas manger l’herbe, à quoi bon? Sans compter qu’il n ‘y a pas moyen de choisir son allure, ni le moyen de rejoindre les copains…
Toute l’incompréhension du monde dans ce jeune corps, quelques accélérations – vite maitrisées – de colère, quelques refus de tourner – là encore, vite réglé – et quelques refus de bouger.
C’était de bonne guerre, et il a été de très bonne composition malgré toutes ces frustrations. Aujourd’hui en carrière, il a tenté pour la première fois de voir s’il pouvait échapper à mon contrôle. Un peu comme si, après avoir découvert les limites en balade, il avait eu besoin de voir si elles existaient aussi sur la carrière (il ne s’était pas encore posé la question dans ce sens; il avait bien parfois résisté aux actions, mais plus par incompréhension que par test).
A chaque essai de refus, il a rencontré tout un tas de difficultés qui l’ont incité petit à petit à ne plus refuser de céder aux demandes. De même, il a cessé de prendre toutes ces initiatives aussi justifiées pour lui qu’inacceptables pour moi (tiens et si on fonçait par là? dis donc tu voudrais pas qu’on fasse une pause pile ici? oh là là, on dirait que quand tu mets la rêne par là, ben zou, moi je mettrais mes épaules à l’opposé, si, sois chic… et on pourrait aller droit sur le copain qui travaille avec nous? et ne plus trop s’en éloigner?).
Bref, on avance, on avance…

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Une pensée à propos de “Les progrès de Syrius

  1. nous avons fais la lecture concernant les avancées de Syrius ( notre petit gaté!!!).
    Nous vous remercions pour le travail que vous faites avec lui.
    Transmettez notre bonjour aux jeunes cavalières

    A trés bientot des nouvelles.

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