Tibeto…
Ou je ne sais qui car en réalité…
ses papiers ne correspondent pas à son numéro de puce, donc Tibeto n’est pas Tibeto.
Donc, ‘non-Tibeto’ l’a réchappé belle!

Tibeto est arrivé d’Espagne il y a cinq mois, a été acheté malgré une boiterie par une dame qui rêvait de ce genre de cheval. Mais le cheval, manipulé par un véto-ostéo, a révélé une autre boiterie plus forte (cheval ferré des quatre sabots) à chaque balade, après une demi-heure de pas. Tibeto est donc arrivé au club en vue d’une transition, le temps qu’un échange – avec un autre cheval espagnol transitant par le club – se fasse.

Il est déferré et du coup hyper sensible; paré trop court, il est impossible de le referrer. Avec les easy-boots d’Eclipse – trop grandes, quelle galère pour mettre des cales, mais tant pis, ça valait le coup – nous avons fini par réussir à le travailler et le prendre en balade une fois une demi-heure et une fois deux heures.

RAS, si ce n’est lors de la longue balade, au trot, une boiterie légère indéfinissable (rien à voir avec ce qu’il faisait avec sa propriétaire), qui ne passait qu’en faisant quelques foulées de galop. Fragilité du dos?

Toujours est-il que lorsque l’échange aurait dû se faire, le transporteur nous a annoncé que Tibeto serait engraissé (si, c’est possible, il suffit de lui donner un aliment extrêmement riche à volonté, peu importe ce qu’il advient de son foie et du risque de fourbure…) pour qu’il rapporte plus à la boucherie.

Ah…

Bon, 800€ du club viennent d’être consacrés au rachat de Tibeto. On va attendre que ses sabots repoussent. Mireille (pension pour chevaux aux Varennes) a proposé de lui offrir un parc en herbe pour quelques temps: pieds non sollicités, nourriture naturelle. Il devrait ne pas perdre d’état et redevenir utilisable plus facilement. Il sera vu par un ostéopathe auparavant histoire de partir au pré sans séquelle physique.

Et ensuite… Nous verrons…