Le jeune cheval, arrivé il y a quelques semaines, commence enfin à être manipulable. En effet, il semblait être un agneau dans tout lieu lui convenant, mais se comportait en animal phobique de tout, aussitôt ces lieux quittés…
Autant dire qu’il nous a sauté dans les bras un nombre incalculable de fois, faisant bondir notre rythme cardiaque vers de brefs mais très hauts sommets physiologiques!
A présent
– qu’il a presque fait le tour du club (son émotivité et son sérieux manque de respect aidant à ralentir efficacement l’exploration géographique du club),
– qu’il tient à l’attache
– et qu’il ne nous saute pas dans les bras à chaque foulée,
nous avons pu commencer à envisager un vague début de travail: rester au pas en longe à distance.
Tout un programme… Cela sous-entend:
Se souvenir que l’humain n’est pas un refuge-perchoir.
Se souvenir qu’être à plus de 50 cm de l’humain n’est pas synonyme de liberté absolue.
Donc que partir au trot la queue en l’air en faisant frrrrr n’est pas dans les options possibles.
Ne pas avoir peur de la grande longe-serpent qui bouge tout le temps.
Comprendre le langage du long bâton qui bouge des fois.
Et finalement, maintenant que les bases sont posées, et contrairement à ce que j’imaginais, ce n’est pas si pire, pour un début de poulinou-sage… 🙂