Hier, cette fois-ci, Agadir a été préparé uniquement dans le but de multiplier les départs, afin de multiplier ses échecs dans les défenses.

Evidemment, diverses options s’offrent à lui: ne rien tenter au regard de ses précédents échecs, céder rapidement après une ou deux amorces de principe, céder après quelques tentatives franches ou tenter le tout pour le tout afin cette fois de reprendre le contrôle (façon Upsie: elle a beau savoir ce qu’il en coûte, elle persévère vivement envers les chevaux qui la dominent, y revient souvent avec ténacité… et parfois elle accède à un rang hiérarchique de plus, contre toute attente).

Les vidéos sont là (il faut cliquer sur l’image pour avoir accès au film), assez explicites, bien que de mauvaise qualité. 😉

Aujourd’hui, même topo de départs réitérés. Agadir a été immobile au montoir les quatre fois où je me suis mise en selle: c’est génial, c’est la première fois qu’il y pense à tous les coups!
Lors de notre première descente vers le village, il a vraiment tardé à se déclencher. J’ai même cru qu’il n’essaierait pas de se pointer. Penses-tu!
Au croisement, il s’est quand même finalement lancé dans un demi-tour cabré, et quelques instants plus tard (mais pas de suite, je n’arrive pas encore à trouver le bon geste, le bon angle, la bonne action), il rangeait activement ses hanches (donc ne pouvait plus cabrer) et désirait partir à fond au trot (ah ben non plus mon bonhomme…). Il a été nettement moins virulent qu’hier.
Puis plusieurs ‘départs’ sages plus tard, il a regimbé une fois encore lorsque je lui ai fait prendre la route perpendiculaire au chemin du club sans remonter vers le club plusieurs fois… Mais toujours sans insister trop longtemps (enfin, du point de vue du cavalier, c’est toujours trop long, trop haut et trop fréquent… mais d’un point de vue comparatif, c’est mieux qu’hier, nettement).
🙂
J’ai bon espoir du coup que la virulence d’hier soit bel et bien une tentative désespérée pour obtenir son dû.
Encore une fois: à suivre.

En revanche, dans la carrière, à un moment où nous avons fait la transition épaule en dedans – appuyer, il s’est trouvé tout étriqué dans ses gestes, je l’ai touché gentiment du stick et zou, debout. 😕
Bon, réglé vite fait sans tergiverser, mais je crois juste qu’il ‘n’était plus avec moi’, il regardait Roméo qui passait au loin avec sa cavalière sur le dos et Pirate en liberté qui faisait le kéké… J’avais d’abord bêtement cru à une difficulté (physique ou psychologique) à exécuter l’appuyer. Mais d’autres demandes m’ont prouvé que non, il y répond bien. Hormis cet intermède, il s’est comporté comme un amour.
😉