Jaya a réitéré une randonnée de deux jours, en présence entre autre de voitures d’attelage (pour lesquelles nous avions fait une séance de découverte et de désensibilisation la semaine d’avant grâce au TREL attelé de Lagarde!).
Montée en carrière, elle évolue bien: elle accepte qu’on utilise un montoir sans bouger, cède de mieux en mieux à la main au trot (mais on est loin d’une réponse aisée et systématique ou permanente) et accepte aussi à présent d’être douchée. Au paddock, elle vient même pour réclamer des gratouilles une fois acquise la certitude que nous ne lui voulons pas de mal.
Peyotl, lui, passe une sale période. Un cran vient d’être franchi dans mes exigences: je n’accepte plus qu’il mette son corps en recul lorsque je l’approche avec moins de précautions, ni qu’il pense à fuir sur des gestes déjà exécutés en désensibilisation. Je dois pouvoir à présent lui lancer (si, sensus stricto, mais elle est synthétique) la selle sur le dos, ou tout autre objet non douloureux bien sûr. De même, il doit s’éloigner vraiment de moi si je le lui demande et revenir sans coller au signe de rappel, suivre à côté et non derrière moi en liberté, etc. Evidemment, ce n’est pas sans diverses défenses de panique ou de fuite de sa part, ni sans tentative de rester désespérément collé à moi… 👿
Mais au bout d’un temps plus ou moins long, l’acceptation finit par être réelle et sans tension trop importante.
Bref, il se défend avec l’énergie du désespoir, voit que cela ne sert à rien, et se rend en plus compte qu’il y a des réponses à apporter dans le calme à mes demandes. 😎
Bon, tout est remis en question d’une fois sur l’autre, mais il y a à chaque fois des progrès, ce qui laisse à penser qu’il devrait devenir un jour gérable (bien que sa sensibilité ne lui permette pas d’être manipulé par un débutant). 🙂
Je pense que son expérience lui a trop souvent montré qu’en faisant n’importe quoi, il obtenait la paix, ou du moins le bien-être de pouvoir exprimer ses craintes en fuyant sans réfléchir. Ce temps-là est révolu, mais il a du mal à y croire. :rol
rolala on aura tout vu