Très stressé depuis notre dernière séance, il est resté très ronflant face aux humains qui venaient lui apporter du pain.
Et pourtant, aussitôt mis au travail, j’ai eu l’impression que nous repartions comme si nous ne nous étions pas quittés.
Son inquiétude devait venir du fait qu’il sait que l’on ne lui demande pas uniquement de se mettre en face de nous et de nous rejoindre, et que, mal rodé, il s’inquiète de la venue de ces nouveaux exercices.
Toujours est-il qu’il a marché en liberté à mes côtés sans fuir ni m’écraser, qu’il a supporté mes frasques gestuelles, etc. Mais l’angoisse vient toujours très vite, quand il doute, il est presque sûr que la fuite vaut mieux que la réflexion… Quel gâchis, pauvre cheval!