Actuellement, Syrius travaille au trois allures, mais nous n’en sommes qu’au perfectionnement de la compréhension des rênes au pas et nous amorçons la même chose au trot.
Il peut travailler à présent sur deux rênes courtes (mais non désagréablement tendues! ). La détente peut préalablement se faire – s’il est calme – sur rênes totalement relâchées, il n’a pas perdu les bases du débourrage, qui sont les bases de l’équitation d’extérieur.

Il a commencé à comprendre que la rêne extérieure sert à l’orienter, et que la rêne intérieure sert à lui mettre un pli d’encolure.
D’ici quelques temps, les effets de rênes n’auront plus de secret pour lui.
Il tente encore de trop prendre appui sur le mors, comme tout bon cheval qui s’occupe à sa vie au lieu de deviner comme par magie ce qu’on attend de lui, mais ça s’améliore énormément.

Il ne joue plus avec son mors comme il le faisait au début et a commencé à travailler avec celui-ci (il ouvre moelleusement la mâchoire presque toujours sur demande de la rêne, c’est tout bon).

Il se laisse encore distraire par les chevaux qui entrent et sortent de la carrière et redevient obstinément plus dur à la main; mais malgré tout, il est en bonne voie de compréhension et de ‘soumission’ même dans ces moments-là.

Il reprend de l’état et donc un peu (trop) de tempérament à la monte depuis qu’il ne s’épuise plus à courir avec tous les chevaux du troupeau – jeune coq! – et je pense que je vais devoir baisser sa ration d’orge ou le remettre en troupeau si je ne veux pas passer mon temps à tempérer son excès d’énergie! 😀

Il se comporte comme un vieux routier en balade, ce sont justes les règles des humains qui le tracassent (pourquoi doit-il rester à cette place plutôt qu’à une autre, pourquoi doit-il freiner là ou ici alors qu’il remonterait bien la file des chevaux, etc.): rien jusqu’ici n’a pu l’impressionner en extérieur! Un vrai bon doudou.

Avec un bémol toutefois: parfois, il se reprend à se laisser surprendre par des gestes très anodins de notre part, il ne faut pas oublier de le redésensibiliser de façon systématique quand il a oublié que tel geste était inoffensif, de peur de le rendre craintif au geste en question pour la prochaine séance. N’oublions pas qu’il était semi-sauvage il y a encore très peu de temps… 😉