Arob@se, Ubac et Dylan sont dans un paddock…

Arob@se a passé quelques jours seule dans le paddock de Dylan et Ubac, isolée par un fil de clôture afin qu’elle soit protégée des deux chevaux.
Bien nous en a pris car Dylan a montré toute sa fureur d’avoir cette demoiselle trop près de lui et de son compagnon en se jetant avec vitesse, puissance et agressivité jusqu’à quelques millimètres du fil électrifié.
Arob@se quant à elle, très en chaleur, se contentait de rentrer un peu les fesses, tout en urinant et persévérant dans son processus de charme. Quelques couinements de stress quand il arrivait fort, fouaillement de queue mais guère plus.

J’ai attendu qu’Arob@se ne soit plus en chaleurs visibles avant de la mettre avec Ubac seul.
Dylan a été mis dans le paddock voisin, afin qu’il voie Arob@se et Ubac ensemble (que cela s’imprime comme possible et ‘pas grave’ voire habituel dans sa carte mémoire et émotionnelle).

Tout s’est passé parfaitement bien. Ubac, toujours fidèle à lui-même, s’est imposé patiemment et clairement, sans agressivité, avec des codes posturaux évidents. Il a même fait preuve de fermeté en présentant si nécessaire sa croupe impressionnante à la jolie ponette, lorsque celle-ci rechignait (à son habitude) de céder la place.
Arob@se lui fait du snapping brièvement sur les débuts. Si si.
Ubac a manifesté tous les signes d’un cheval poussant et rabattant un autre dans l’intention de se l’approprier dans son groupe tranquillement. On ne pouvait rêver mieux!
(@Dylan: prends note mon grand de la façon saine de procéder pour établir une relation normale avec ses congénères)
Il y a même un moment où il a farfouillé de la lèvre dans sa queue, moment magique, où j’ai cru revoir Mistral (père de Qavale et Sendre) draguant romantiquement et délicatement Chica. Une douceur infinie dans ce couple, et surtout chez cet entier incroyable de délicatesse.
La magie a cessé à la seconde où ce gros nigaud a fini par attraper la queue d’Arob@se à pleines dents, la faisant protester avec véhémence, forcément. Pfff. Le prince de Mérensie n’était pas romantique, non, il cherchait un pouic-pouic… Sans commentaire!
(@Dylan: oublie immédiatement ce que tu as vu là, ça compte pas)
En parallèle, nous avons pu observer qu’Arob@se passe son temps à chercher Dylan du regard, c’est de lui visiblement dont elle rêve comme compagnon de vie, et non d’Ubac…

Puis hier, est venu le temps de mettre la jolie en présence de Dylan aussi.
Je comptais sur la bienveillance d’Ubac, voire sur une possible défense de sa part de son nouveau pouic-pouic face à Dylan.

Bon.
Comment dire?
Mmmmhh…

Alors, Arob@se aime Dylan, sans conteste.
Et elle résiste super bien à la pression, même d’un cheval énergique, qui fait presque trois fois son poids, arrive plein galop, oreilles plaquées, nez plissé et dents en avant.
La queue a fouaillé, les pieds sont partis vite et fort, mais elle n’a pas cédé de terrain. Pas trop. Et elle a tenue les dents juste assez loin pour ne pas être mordue. Plusieurs fois. Longuement.
Mais Dylan y a mis de l’énergie. Un point d’honneur, à la faire bouger.
Et il y est parvenu.
Tout en esquivant les ruades incessantes émises au galop par la puce.
Mais elle est revenue vers lui malgré tout.
Il l’a reprise en chasse avec une détermination incroyable. Il a pris quelques impacts de postérieurs dans le poitrail. Elle s’est fait quelques belles frayeurs en se faisant plaquer le long de la clôture. Cependant, elle a pu freiner net et faire demi-tour tandis que Dylan, emporté par sa masse, stoppait quelques mètres plus loin laborieusement.

Puis il a commencé à calculer comment la diriger et la coincer dans les angles et dans l’abri. Là, il m’a fallu prestement intervenir.

Ubac s’est contenté de tout observer avec surprise et intérêt.
Voire même, dans les moments calmes, de manifester son attachement à Dylan plutôt qu’à la jolie ponette.
Bon. Tant pis.

J’ai capitulé pour cette fois.
Je laisse 48h à la douce pour se remettre physiquement de ces embardées et vives courses en ruant.
Elle a reçu de l’arnica et est de nouveau isolée de Dylan, en tête-à-tête avec Ubac.
Elle a tenu tête au grand roux, avec un affront terrible, mais sous ses airs de dure-à-cuire, l’émotivité était bien au rendez-vous. Carapace, quand tu nous tiens…

A suivre donc.

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