Drame dans l’étable…

Quand nous avons vu le nouveau nid qu’un couple d’Hirondelles commençait à construire vaillamment,
nous nous sommes rendus compte qu’il était trop près des porte-selles du club.
Donc que Chouette pourra, d’un bond depuis une selle rangée, attraper les bébés Hirondelles dans le nid (avec, comme prix à payer, une chute de presque trois mètres de haut, mais je pense que là, pour un chat, le jeu en vaut la chandelle).

Alors j’ai mis un terme à cette construction, avant qu’elle ne soit avancée, car elle vouait les futurs bébés à une mort certaine, voire leurs parents lors de la couvaison et du nourrissage, et j’ai carrément ôté le support du nid potentiel.

Les Hirondelles, revenues pour continuer la construction du nid, sont restées pantoises. Bec bé. Dépitées. Sans voix. Immobiles face au désastre. Muettes et tristes observatrices de leur projet détruit. Tant d’allers-retours depuis ce matin, tant d’efforts, de temps passé à tire-d’aile sous le soleil de plomb…
Incrédulité absolue.

Nous avons installé quelques supports de nids de plus (cependant, il n’en manquait pas…) dans l’étable, mais aussi dans l’écurie (enfin, bergerie, porcherie, infirmerie!) cette fois hors de portée des chats et des rongeurs.
Et présenté moultement nos excuses aux Hirondelles aphones, atones et inactives, le regard rond, et tourné vers le fantôme de leur nid. Quel dépit. Quel coup bas! Exactement comme nous lorsque nous faisons face à une catastrophe (naturelle ou vandalisme)… Bon… Allez, hauts les cœurs, c’est un mal pour un bien.

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