Si, on l’a fait!

Peyot-monté-et-calme


Mardi dernier, tôt le matin, Peyot s’est soudainement enfui en m’entendant marcher dans les feuilles (oups, pardon doudou, le sol est plein de feuilles, pas de chance pour toi 😈 ). Après avoir trotté de toutes ses pattes, franchi (mal, en les cassant) les clôtures, le calme est revenu. Peyot a franchement accepté de se laisser licoler et a commencé à se poser.
Petit bonhomme était dégoulinant de transpiration 😯 pour pas grand chose (à mes yeux en tout cas, mais ce n’était pas son point de vue!).

Une prise de longe accidentelle plus tard (oui bon… 🙁 c’était de ma faute; heureusement, Peyot s’en tire bien: il n’a plus un poil au creux du paturon mais n’a pas eu la peau entamée…), et nous avons attaqué le travail en carrière.
Liberté à distance comme à proximité, travail à pied sur le caveçon comme sur le filet… Peu de stress, voire beaucoup de moments vraiment paisibles 🙂

Bon. Pourquoi ne pas envisager, dans ces conditions, d’aller un peu plus loin?
Allez, on recommence pour la millième fois les vérifications d’usage, je suis prise du syndrôme de la Tourette, tape sa selle, tire, pousse, fais du bruit avec les scratch du gilet de cross, etc. Rien, ou presque rien comme tension, œil presque toujours paisible et encolure peu haute. Wahouou…
Il vient même chercher ses récompenses tandis que je m’agite, les mâche même quand je saute et agite les bras autour de lui! (ceci impliquant une mâchoire non crispée de stress).

Alors… s’il est d’accord…
Un pied à l’étrier. Oups, re-désensibilisation du passage de sangle au contact de la pointe de pied et on refait.
Un pied à l’étrier et une main à la crinière. Oups, re-désensibilisation de toute la zone du garrot et on refait.
Un pied à l’étrier, une main à la crinière, et ho hisse mais redescend sans enfourcher.
Une fois. (friandise bien sûr)
Deux fois. (idem)
Trois fois. (idem) et retour aux écuries. 😎

L’après-midi, même topo, travail habituel, puis vérifications d’usage sur ce qu’il accepte de supporter. Et encore une fois, il semble être d’accord pour supporter mes caprices de cavalière. Ho hisse et zou, enfourché cette fois. Friandises. Calme. Descente. Repos (bon, il n’était pas épuisé non plus, hein…). Une fois, deux fois, retour aux écuries. 😎

Et aujourd’hui rebelotte. Mais avec une demande de mouvement. Enfin, ça voulait y ressembler. Demande qui a mis longtemps à aboutir (entre-temps, il a croqué mes chaussures, s’est endormi un moment, etc.) jusqu’à ce qu’il en ait marre d’avoir la tête de côté et accepte de bouger ses petits petons.
A savoir que, mes jambes, mon bassin, il y est sourd, totalement sourd pour le moment… Pire que ma grand-mère sans son sonotone, c’est dire! (pardon mamie).

Mais je n’ai pas trouvé trop trop judicieux de lui crier à grands coups dans les flancs qu’il se doit d’avancer quand la jambe du cavalier le lui suggère!
Il serait dommage de re-déclencher en lui l’angoisse d’être monté, de lui rappeler qu’il y a peu, il avait peur de plein de stimuli créés par son cavalier (volontairement; et involontairement surtout je crois), sautait violemment en tous sens et se débarrassait de l’objet de sa peur tôt ou tard ainsi… 👿

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Une pensée à propos de “Si, on l’a fait!

  1. Petit Peyot continue donc son chemin de plus en plus sereinement.
    On a tous pris l’habitude de voir sa jolie tête passée au-dessus des fils de clôture afin de nous voir d’un peu plus près, de trouver un peu de compagnie.
    On se formalise moins de ses ronflements bruyants lorsque quelque chose l’intrigue ou le surprend, on l’aborde plus tranquillement et on peut enfin caresser son doux pelage sans hésitation (ou presque).
    Félicitations à Ghislaine pour son tact, sa patience et son courage (si, si il en faut avec un tel bestiau); c’ est une belle “victoire” ou du moins une belle promesse pour ce Mérens généreux.

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