Peyotl et son gros coeur

Peyotl progresse.
Très lentement (d’autant que tout est à revoir dès que je change de type de vêtement et cela demande de nombreuses séances d’adaptation; il arrivera à généraliser ses acquis, j’y crois toujours), mais il progresse, et cela est très plaisant.

Il ne réagit plus vraiment à tous les gestes brusques, il est presque confiant quand il reçoit vivement tapis et selle, ne tressaille que rarement au sanglage, il supporte même mon soudain syndrome de La Tourette quand il travaille au pas en main et presque quand il travaille très près en liberté.
Il tolère presque tous les bruits que je peux faire aussi. Mais cela reste dur à chaque nouveau son ou geste découverts (genre nouveau vêtement, nouveaux mouvements au vent ou à la marche, et nouveaux sons: la cata).

Mais voilà: on reste sur le ‘presque’, on vogue sur le domaine de la tolérance et non sur celui de l’acceptation… on navigue sur des fuites retenues et non l’absence de besoin de fuite.

Patience, patience… Il apprend peu à peu que la fuite ne lui évite aucune sensation désagréable (qu’il imagine ou réelle), mais qu’en revanche dès qu’il cherche une autre solution, la sensation qu’il fuyait n’arrive pas.
Cette notion n’est pas encore bien claire pour lui, il n’a donc pas encore appris à apprendre…

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